Prise en main du CEZETA 506-2, tout nouveau scooter électrique.

Depuis quelques semaines, Tendance Roadster a conclu avec CEZETA un accord de distribution pour la France de ces scooters.

Ce qui plait, d’emblée, c’est son allure.
Son allure très 1950 est représentative de la vision que nous avions, à l’époque, du futur et de « l’an 2000 ». Plus encore, dans la Tchécoslovaquie communiste de l’époque, ce qui faisait rêver c’était les Spoutnik, Youri Gagarine et la Guerre des Étoiles.

Ce scooter en forme de fusée est bien représentatif de cette époque.

Mais souvenons-nous que de notre côté du rideau de fer, c’était un peu pareil, et les fabricants de l’Ouest n’étaient pas en reste. Citons quelques marques oubliées comme TERROT, BERNARDET, RUMI ou ZUNDAPP.

TERROT BERNARDET

Mais revenons à notre CEZETA. Ressuscité des années 50 ?
Oui, mais cela ne concerne que la ligne, car pour le reste c’est de l’ultra moderne.

Au-delà du 100% électrique pour la mobilité, ce qui frappe en premier c’est la qualité de la finition. C’est splendide, il n’y a rien à redire. En le détaillant c’est une foule de détails qui apparaissent :

  • Compteur Smiths siglés Cezeta,
  • Freins Beringer (un must),
  • L’attache du guidon qui reprend la forme exacte de l’original de 1951,
  • Le bouchon du réservoir d’essence qui est devenu ici la trappe pour la recharge électrique.

Tout ceci est d’autant plus flagrant que son ancêtre est visible en même temps à la concession.

Sur cette photo le CEZETA 506 de 2019, 100% électrique, avec en arrière plan son ancêtre de 60 ans plus âgé ! Guillaume, le patron de Tendance Roadster est sidéré par la qualité qu’il ne pouvait imaginer en ne voyant que des photos.

Pour cette prise en main, l’idée est de partir de Levallois pour un aller retour au château de Versailles. Pourquoi, simplement parce que cela pourrait être l’utilisation quotidienne des futurs utilisateurs pour aller travailler chaque jour. Nous notons que ce trajet ne peut pas être représentatif pour les habitants de Lyon, Bordeaux ou de toute autre région ! Bien évidemment.

Départ Levallois, direction le pont de Saint cloud, montée par Suresnes pour traverser Garches et Vaucresson avant de bifurquer vers Versailles. C’est tellement facile, tellement plaisant avec des accélérations soutenues dans un silence où le seul bruit est celui du vent. Tiens, avec son petit air de fusée des années 50s, on pourrait presque se croire sur un planeur, bercé par le bruit du vent !
Ce scooter est facile, maniable et léger. Sa tenue de route rassure d’emblée.

Arrivée sur Versailles, quelques arrêts photos.
Quelques passants qui s’interrogent, et même une petite fille de 5 ou 6 ans qui a fait remarquer à sa maman : « Regarde la drôle de voiture-moto » ! Amusants ces enfants tellement à l’affut et qui s’émerveillent de ce qu’ils ne connaissent pas encore.


Mais que vois-je arriver ? De gros et vilains nuages tous gris et certainement annonciateurs d’une fort inopportune pluie de printemps.

Filons.
Quelques gouttes en sortant de Versailles, puis une vraie averse en arrivant sur l’autoroute vers Paris. Il faut continuer. Pas le choix vraiment. Il y a pas mal de vent et je décide de pas dépasser le 100 km/h. Il route vite ce 506, et il atteint cette vitesse avec une facilité déconcertante,

Mais au fait, je reste au sec !
Seules mes épaules sont mouillées, et mon Barbour fait bien son travail. Les pieds bien au sec, et pas une goutte d’eau ne vient mouiller mon pantalon ! Super !

Retour rapide donc, par l’autoroute en restant au sec.
Que demander de plus ? Confort, silence, performance… Pas mal ce CEZETA 506.
Retour à Levallois par les quais, la pluie s’est arrêtée de tomber, et je sifflote dans mon casque.

Petit bilan économique :
Parti avec une charge à 100%, et avec une utilisation en « mode performance », c’est à dire sans souci s d’économie, les 45 kms de ce trajet m’ont « coûté » 37% de la charge de la batterie. Une autonomie réelle d’environ 120km , sans jamais se soucier de rouler à l’économie ! Promesse tenue, les 150 kms en mode économe sont donc accessibles.

C’est bon, je suis définitivement conquis. J’achète.

John SPATS.