Premiers tours de roues en HUSQVARNA Svartpilen 401

Début Mars 2018, il fait encore froid, mais l’appel de la route en Svartpilen est irrésistible. Premières impressions !

C’est sur les routes sinueuses du Vexin que nous jetons notre dévolu pour ce premier test routier. La veille au soir, après un samedi bien chargé à la concession en essais et autres livraisons de motos, je pars entre chien et loup sous un ciel menaçant, mais que : « c’est même pas grave, car je suis bien équipé » !

La moto est strictement neuve et il convient de respecter le rodage. Une aide précieuse se matérialise sur le tableau de bord par un témoin lumineux rouge qui s’éclaire dès que le régime atteint 6.500 tours, tant que la première révision des 1.000 kms n’a pas été effectuée. Bien vu ce témoin lumineux, parce que ce moteur est étonnant de vivacité. Sans lui, cette limite est si facile à atteindre, que ce rappel lumineux est vraiment bienvenu.

Direction A15. Le moteur ronronne et ne vibre pas du tout. C’est agréable. La boîte de vitesses est une merveille et en jouer, est un authentique plaisir. La moto est facile et si légère. La position est bonne si ce n’est peut-être ce guidon un peu droit qui obligerait à rouler « les coudes à l’extérieur ». Une résurgence des gènes « tout terrain » de la marque, à n’en point douter.

Cergy Pontoise est bien vite atteint et je bifurque au nord vers les petites routes sinueuses qui démarrent juste après. La route est humide et un peu grasse et n’incite pas tout de suite aux « pitreries », mais pourtant je suis tout de suite en confiance. La moto freine très bien, est légère, et accélere franchement…. Bref c’est très vivant, et pour tout dire, franchement ludique. Malgré le gros nuage noir qui plane, menaçant d’une grosse pluie, au dessus de ma « Flèche Noire », je file vers le Vexin ami !

Au fait l’éclairage de ce phare à led est excellent. Rien à ajouter. Ah si, sur les commodos les commandes de phare, et de clignotants sont rétro-éclairés : bien vu ! En revanche, le tableau de bord, la nuit, fait un peu pauvre et Husqvarna ferait bien de revoir la copie rapidement : par exemple, si les cristaux liquides du compte-tour sont visibles, il est impossible de savoir à quel régime moteur cela correspond !

Aujourd’hui dimanche, il pleut, encore et encore. Sagement j’attends le retour du beau temps qui vient toujours après la pluie, c’est bien connu. 

Gagné, le soleil fait une apparition timide, mais bien présente. Blouson, gants et casques sont prêts, j’y vais !

Belle ligne, simplifiée au maximum. Certains grincheux diront qu’il lui manque l’arrière, mais ce n’est pas cela qu’il faut retenir. Remerçions plutôt la marque Husqvarna pour oser proposer une moto originale dans sa ligne et sa présentation. C’est si rare !

Cette moto est une nouvelle moto originale, et, rien que pour cela, nous ne pouvons qu’admirer l’audace de la proposition.

Belles jantes à rayons, joli design du phare et du feu arrière, bonne position en selle et suspensions de très belle qualité. Le tout inspire vraiment confiance et la qualité ressentie est réelle.

Moto légère de 148 kgs seulement. Bref, en route. Je referme bien la grille du jardin et en route.


La moto est compacte et, immédiatement, on se sent à l’aise à son guidon.

Je vais faire bref, car cette prise en main fut également brève : 221 kms seulement ! 
Ce que je retiens de cette première escapade, c’est que cette moto est un jouet qui procure beaucoup de plaisir à son guidon. Si la selle est de type « suspension-Audi », les suspensions, elles, sont excellentes et absorbent toutes les irrégularités et autres bosses avec aisance. Pour tout dire, la liaison au sol est excellente et complètement rassurante. La géométrie du cadre, rend la moto facile à piloter, et les freins sont, malgré la jeunesse de la moto, excellents.

Aucune mauvaise surprise à redouter. Uniquement de la conduite-plaisir.

Rassurez-vous, il y a bien quelques petites défauts, puisque, finalement, c’est une vraie moto ! En effet je pose la question : « est-ce qu’une moto parfaite serait bien raisonnable ? »

Sur les routes humides et grasses du Vexin en ce début du mois de mars, le manque de protection à l’arrière vient maculer la veste, qu’elle soit Barbour ou autre ! En tout cas une veste imperméable est obligatoire. Maintenant en réponse, il existe un autre « arrière » pour la moto disponible en option, et il me faudra l’essayer pour voir si cela corrige ce petit défaut.

Un petit mot sur la consommation qui est apparemment minimaliste. En refaisant le plein à Magny en Vexin (réservoir de 9,5 litres) et en arrivant à Paris, l’autonomie indiquée par l’ordinateur de bord m’indiquait 290 kilomètres restants, après avoir parcouru 65 kms. Cela nous donnerait une autonomie de 350 kms et une consommation de moins de 3 litres aux cent. :-)

C’est excellent.

A bientôt pour un essai un peu plus long.

John Spats.